CE QU’IL FAUT SAVOIR AVANT L’IMPLANTATION

Avant la pose d’un implant cochléaire pour votre enfant, vous serez amenés à passer une période avec une série de test et d’examens qui permettent de définir si votre enfant peut recevoir un implant, et si cet appareil est la réponse la plus adaptée à sa surdité. Cette étape de plusieurs mois, est importante pour prendre le temps de comprendre la surdité et ce qu’elle implique en termes de communication et ainsi faire mûrir votre projet et ainsi l’aide à la décision.

Au cours de cette période seront pratiqués les bilans suivants:

  • audiologique (audiogramme, auto-émissions, potentiels évoqués…) qui permet de déterminer le degré de la perte auditive
  • radiologique (IRM, scanner…)
  • médical (pour préciser la cause de la surdité lorsque cela est possible, et réaliser le bilan pré-opératoire : cardiologique, sanguin…)
  • psychologique
  • orthophonique

A l’issue de ces bilans, une réunion multidisciplinaire de tous les intervenants (médecins, orthophonistes, psychologues…) permet de discuter d’une indication d’implantation. Cette équipe médicale et paramédicale émet un avis sur l’implantation, dont la décision finale revient aux parents.

 

L’intervention

Cette intervention sera réalisée dans un centre spécialisé dans l’implantation cochléaire. Comme pour toute opération, votre enfant aura une consultation d’anesthésie, et le séjour à l’hôpital dure environ deux jours.

Un chirurgien introduira sous la peau, grâce à une petite incision, la partie interne de l’implant.

L’appareillage externe de l’implant vous sera remis quelques jours après la sortie de l’hôpital, après vérification de la cicatrisation. Puis l’équipe hospitalière vous fixera un RDV, environ 3 semaines plus tard, afin de procéder aux premiers réglages.

 

Les réglages

Après l’intervention, les réglages sont fréquents et ont lieu toutes les 2 à 3 semaines, puis tous 2 à 3 trois mois et s’espacent progressivement lorsque le réglage est optimal.

A plus long terme, les enfants bénéficient de moins d’un réglage par an pour vérifier le bon fonctionnement de l’implant même si celui-ci ne semble pas poser de problème.

Il peut s’avérer utile d’associer l’orthophoniste à cet accompagnement (aider la famille, alerter le régleurs sur certaines réaction de l’enfant…)

 

 

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